Blandine Traulet

Les +

  • Diversité que ce soit des élèves comme des professeurs
  • Ouverture de la recherche et des vastes horizons grâce aux différentes disciplines rassemblées dans le MEMI
  • Un enseignement et des professeurs de qualités

Les -

  • Une inégale diversité des enseignements pour la période (le Moyen-Âge) et l'espace (l'Europe et le reste du monde) envisagés

Mon expérience du MEMI

Sortant d'une Licence LLCE Italien et ne souhaitant pas continuer dans cette voie, j'ai décidé de faire un Master d'Histoire sur le Moyen Âge. À ce moment-là j'avais une connaissance de cette période proche du néant, de plus je n'avais jamais appris en licence à faire de la recherche ou une bibliographie. Je suis donc arrivée dans le MEMI en totale « ignorante ». Pour rajouter à la difficulté, j'ai décidé de délaisser mon champ de prédilection qui était la littérature italienne pour la théologie et les joies de l'Inquisition. J'ai pu acquérir des connaissances rapidement grâce aux divers enseignements obligatoires comme la paléographie ou l'études des langues anciennes ainsi que les cours proposés par les professeurs du MEMI. Le MEMI est ouvert à tous ceux qui sont motivés et qui le veulent, même si comme moi (au départ) vous n'avez absolument aucune connaissance et que vous venez d'une filière qui n'a rien à voir. Le principal c'est d'aimer ce qu'on fait.

Présentation du mémoire

Le Malleus Maleficarum (ou Marteau des Sorcières) est un manuel sur la sorcellerie écrit en 1486 par deux inquisiteurs qui souhaitent montrer que la magie existe et qu'elle est le fléau du XVe siècle. Dans ce manuel la vetula (ou vieille femme) est mentionné à plusieurs reprises. Au Moyen âge, la figure de la vieille femme est controversée, d'un côté nous avons la vieille femme adepte de l'invocation du démon donc hérétique, de l'autre la vieille femme à la foi implicite donc plus proche de Dieu.

L'étude de mon mémoire est de démontrer si dans le Malleus Maleficarum le terme vieille femme tend vers le mot sorcière, de même est-ce que ce manuel opère une rupture avec les théologiens du Moyen-Âge tel que Thomas d'Aquin, Guillaume d'Auvergne ou Jean Nider.